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mercredi 10 novembre 2010

Sounet de yoentut..

Mes amis ,je termine avec ce sonnet, une démonstration qui vous a peut-être un peu lassé, ce dont vous voudrez m’excuser, car je n’avais pas le choix pour atteindre ceux d’entre vous, qui ont peut-être des dispositions, non encore révélées.. Mais d’abord, qu’il soit bien entendu que nul ne doit forcer son talent, et qu’il vaut mieux être un bon prosateur qu’un mauvais versificateur . Cependant il y a des vocations a susciter et a cultiver. Tout est là.

On n’a pas dit, que, comme tous les éléments de la vie, l’inspiration poétique procéde d’un rythme. Toute l’énergie de l’univers est rytmique, et ce sont les rythmes atomiques différents de leur constitution, qui font qu’un son est différent d’un autre qu’une couleur soir rouge au lieu d’être bleue etc etc. On sait par exemple, que l’homme est traversé de rythmes divers, Rythme cardiaque, Rytme respiratoire, etc, et le de Rythme féminin influencé par le cycle lunaire est différent de celui de l’homme. Si des rythmes , comme par exemple, ceux qui constituent les révolutions planétaires nous sont connus, certains ne le sont guère. Ainsi en est-il du rythme de l’énergie mentale, d’ou procède l’inspiration , l’intuition , et la sexualité. Je sais moi, que la rythme de l’inspiration poétique est lié a la pulsion de la sexualité. C’est le même flot d’énergie, qui se transpose différemment. Et il est probable que ce rythme énergétique, est différent d’homme a homme. A chacun de définir le sien.

J’ai voulu vous donner la preuve d’une semaine de pulsion rythmique forte, ou j’aurais pu écrire sans discontinuer. La pulsion est retombée, et je suis entièrement « vide » sur le plan intellectuel, de mes facultés extra-perceptives. C’est ainsi qu’au lieu d’être « inspiré » comme les autres, ce dernier poème est « fabriqué ». Il ne doit sa maîtrise qu’au « savoir faire », autrement dit, à la technique. Sa faiblesse, c’est de ne contenir aucune émotion. C’est seulement sa forme fixe qui lui donne un genre.Là, je n’ai pas été poète, mais seulement versificateur..

Je ne pense pas que cela ait été dit. Mais ainsi, si l’un d’entre vous se découvre quelque désir, ainsi saura-t-il qu’il est des périodes favorables et d’autres qui ne le sont pas, durant lesquelles il ne faut pas s’obstiner. Il découvrira ensuite que le « désir » est la première approche de la grâce, mais qu’il faut absolument se débarrasser de tout encombrement autre, pour se mettre en « état de grâce ». Mais la technique du savoir faire, qui ne s’acquiert que par un travail soutenu l’y aidera.


La qui bire lou hus, e qui coupe lou hiù,
Qué la tiénem per mauhésèque quan l’abraque !
Mes lous bielhs que disèn, quan lou maù en s’attaque,
« Lous qui-s mouréchin yoens, que soun aymats de Diù ! »

Tout a bingt ans qu’èy cla, qu’èy net, qu’èy agradiù,
Mes lou temps en séguin, aus trébucs qu’en s’estaque,
E bielhs, lous malandrès qu’en sé plien la saque !
Qui-n se hè dounc qu’ayém degreù dous disé Adiù ?

Qu’en èy de la yoentut ? Adare qué m’a-t pensi,
Qu’èy yusté so qui nou passe pas dab l’existenci !
Qu’èy û co trebaten de beroys sentiméns..

Lou casau de yoentut ? Que l’abem en dehéns, !
Qué n’èy bist quauques-ûs coutiba-n la counstenci,
E s’a-t boulem coum ets, qu’en sé mouriram yoens !


Exercici dou 10 Noubembre ,a Moumas

Alexis Arette

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