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jeudi 9 décembre 2010

N’abéran pas, lou Biarn ni la Gascougne (chant)

Après la guerre de 70 fleurirent en France les chansons « de la revanche », dont la plupart forcaient quelque peu sur la « barbarie » Allemande..Je me souviens encore de ces titres car ces chansons furent chantées bien après la revanche de 14-18. Les plus sentimentales étaient certainement : « La ferme des Rosiers », et « C’est un oiseau qui vient de France » Mais celle qui fut d’ampleur Nationale car elle sonnait comme un défi, c’était : « Vous n’aurez pas l’Alsace et la lorraine, car malgré vous, nous resterons Français : Vous avez pu germaniser la plaine, mais notre coeur, vous ne l’aurez jamais ! ».

Je me suis amusé ce matin a en reprendre le thème très librement. Avec une cadence qui pourrait se chanter sur le même air.



Puplé Biarnés e puplés de Gascougne,,
Debienguts Frays, despuch mèy de mille ans,
Qué hém casau per abé bère pougne,
Au pugn de ha grane embeye aus gourmans !
Oey trachamans, mèy ignourens que crabes,
Tout en estan mèy hagars que pedoulhs,
Qu’an saunéyat d’en se hica las trabes,
Dap û parla qui nou baù qu’arrangoulhs !

Repic : N’abéran pas, lou Biarn ni la Gascougne,
Permou toustem, qué seram en deban,
Si soun cascans, qué-s bouchén la bergougne,
Mes loegn d’ assi, Grand digne Dieù Biban !

Arrebatiats, per l’escole estranyère,
Oun lous boutèn l’anèle au cap dou nas,
Pareils lous porcs bouats a la pélère,
Qu’an sounque au cap lou tésic d’arpasta-s...
Nous auts assi, que pourtam l’érétadyé
D’aquets balens qui saboun truca hort,
Quan l’estranyè boulou prené abantadyé,
En ta héri, e la Baque e lou For !

Quan lous bedém, crucifica la Baque,
Sus ûe crouts, d’oun Diù ey espudit,
Sie si cau per l’agulhoû qui chaque
Mes lou parsâ que sera desgandit !
Sie Mespléde ou sie Lamourine,
N’èy pas Muret, ou sé caguèn dessus !
Ta nous subi la corne de Houchine,
Qu’anen aulhou t’a s’arraya la pus !



Lou 9 Dou MesMourt.

Alexis Arette

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